Tracer ma route, c’est le choix que je fais à l’aube de mon demi-siècle d’existence. L’envie de vivre autrement, à mon rythme, l’envie de dessiner ma ligne de vie en me laissant guider au quotidien, par mes envies, par les rencontres, par les opportunités.
En 2025, le changement de cap d’amorce, je ferme la pépinière que j’avais crée quelques années plutôt, je vends la maison, ce qu’elle contient et la plupart des affaires que je possède. Je ressens alors un sentiment inattendu, le poids de l’accumulation s’estompe au fur et à mesure que le matériel s’en va faire vers sa nouvelle vie.
Le cheminement
Après avoir décidé d’arrêter la pépinière, les réflexions sur les perspectives d’avenir font travailler longuement les méninges. Rester dans une maison aux lourdes charges, aller travailler à la ville, ou oser faire autrement ?
Depuis de nombreuses années, je rêve de simplicité, de sobriété, et d’autonomie, il me fallait donc choisir de, faire autrement. Acheter un van, l’équiper sobrement, pour gagner en liberté géographique, et financer ma vie par les opportunités rencontrées ci et là au fil de mes déplacements. J’avais alors mon idée, une idée enthousiasmante, toute nouvelle pour moi.
Mais cette idée rencontra une envie lointaine. Si je développe cette liberté géographique, et que je limite considérablement mes besoins financiers, pourquoi ne pas aller voir le grand nord qui me fait tant rêver, depuis des années ? J’ai déjà eu le privilège de voir le soleil de minuit à Tromsø, de parcourir le Geirangerfjord, Oslo ou encore Lillehammer, mais les noms comme « Laponie », « Iles Lofoten » ou encore « Hammerfest », ville la plus septentrionale d’Europe, voir du monde, nourrissent en moi une envie d’aller les découvrir.
Alors c’est parti. Je pars en quête d’un van pour m’offrir quelques mois tout là-haut.
Mais, à force de chercher, de penser, de m’imaginer sur les routes du grand nord, surgit un rêve d’enfant, un rêve qui me paraissait irréalisable. Si je suis mobile à ce point, que je me libère plus encore des besoins pécuniaires, voir que je m’arrange pour générer quelques revenus durant mes pérégrinations, pourquoi se limiter à la Scandinavie, et Pourquoi Pas…
…aller découvrir…
…le désert de Gobi ?
Les images défilent des nuits durant, je regarde les vans d’occasion, mais je sens que quelque chose cloche. Un van, le désert, il y a comme une incompatibilité qui éveille le questionnement.
Au final, j’investirai dans un 4×4, mais un 4×4 en mode confort
Je remplace alors les 160 m2 de pierres qui m’abritent par les 6.5 m2 du pick-up cellule.
Je vous présente ainsi PP, le compagnon de route qui partagera un bout de vie vers l’inconnu. Pourquoi PP ? Et pourquoi pas ? Je t’explique ça dans la rubrique consacrée au véhicule, mais en voici déjà un aperçu extérieur.
« Nul ne sait ce qu’il peut faire tant qu’il n’a pas essayé » Publilius Syrus
