PP se présente

Né en 2003, sur une ligne de production de son géniteur nipon,il porte le nom de Nissan Navara D22. Propulsé par son moteur 2.5L turbo diesel développant un petit 133 cv. Oui, 133 cv, ce n’est pas bien élevé pour ce type de véhicule, voué à transporter de la masse et ce, sur des terrains parfois ingrats. Cette faible puissance sera toutefois une belle opportunité pour apprendre à prendre le temps, à contempler et à choisir les itinéraires en conséquence.

Le choix

J’ai décidé de m’orienter vers un 4×4 pour m’offrir le luxe de quitter l’asphalte, de rejoindre des coins peu explorés, et pouvoir me poser, caché, dans les zones qui le nécessitent. J’ai aussi hésité, entre m’équiper de l’increvable Land Cruiser et partir avec une simple tente de toit. Mais j’avoue, sur le long terme auquel j’aspire, je me suis laissé tenté par le confort d’un cellule isolée, où le lit est fixe, toujours à disposition, de même que pour le coin salle à manger qui sera aussi la table de travail.

Un plus non négligeable que PP propose, une petite trappe au centre de la cellule, qui couvre un petit bac de douche, qui me permettra, lorsque nécessaire, de prendre une douche en intérieur.

En outre, bien que son toit soit relevable pour être vraiment à l’aise dans l’intégralité de son intérieur, la cellule me permet de fonctionner correctement même avec le toit abaissé, chose parfois nécessaire en cas de vent trop expressif. Ainsi, toit abaissé, je peux être debout pour cuisiner et faire la vaisselle, être assis sans torticoli au niveau de la table, et même dormir sans me sentir dans un cercueil.

L’inconvénient de cet atout confort, la hauteur du véhicule est de 2m60, toit abaissé ce qui limitera quelques peu mes échappées forestières.

PP, mais d’où vient ce nom ?

Je ne suis pas des plus prompts à l’imagination. Toutefois, je me souviens de la maquette d’un bateau qui intriguait mon enfance. Teinté de rouge et de blanc, arborant des mètres de cordelettes qui prenaient la poussière dans le salon où il était exposé. La maquette était déjà impressionnante pou la minutie dont il a fallu faire preuve pour l’assembler, et qui inspirait tant la grandeur de la construction réelle, venue d’un commandant, visionnaire à son époque. Ce navire fut construit pour parcourir le grand nord, région du monde qui nourrit ma curiosité et mon envie depuis mes lectures des aventures de Buck et de son rude univers (Jack London). Ce grand nord, c’est aussi la destination initiale que j’avais en tête. Alors mon pick-up, ce sera mon navire. Et comme on me pose souvent les mêmes questions : « Mais pourquoi pars-tu, pourquoi maintenant, pourquoi comme ça, pourquoi-ci, pourquoi-ça ? » Questions auxquelles j’aime toujours répondre « Pourquoi Pas ? ».

Il y a tant de raisons différentes, mais celle qui me correspond le mieux, c’est : Pourquoi faut-il une raison ? Alors, Pourquoi Pas ?

Je ne vais tout de même pas m’approprier les enjeux de l’époque et ce que le commandant Charcot et son équipage ont pu apporter à nos connaissances de ses expéditions frisquettes. Toutefois, à celà, s’ajoute la prise en compte de l’âge du destrier qui m’accompagnera, alors, il portera fièrement le matronyme de PP.

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